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 Vivi Orunitia

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AuteurMessage
Vivi Orunitia♠ Messages : 26
♠ Présence : Rare
♦ Monde actuel : In Twilight Town.
♦ Objectif actuel : Well . . .
♦ Humeur : Uhm . . . I'm fine.
♦ Munny : 108

TU SAIS QUI JE SUIS ?
♣ Pureté du cœur:
Vivi Orunitia 1405925932-barrepleinegauche100/100Vivi Orunitia 1405925932-barrevide1  (100/100)
♣ Inventaire:
Vivi Orunitia
Black mage
Vivi Orunitia Empty
MessageSujet: Vivi Orunitia   Vivi Orunitia EmptyMar 13 Mar 2012, 2:51 pm

Infos' de base
Âge: 11 ans.
Division: Mage.
Rang désiré: Black Mage.
Monde natal: Gaïa.
Monde actuel: Twilight Town.
Hors-jeu
Et toi, on te surnomme comment?
Clumsy.
T'as joué à quels KH?
Err. KH1. KHChain of Memories. KH2. KH358/2 Days.
Parle-moi de ta capacité de rp
Hm, de longueur soit normale, soit longue, I guess.
Et les Final Fantasy, eux?
Je les ai tous joués sauf le XII et le XIII. :)
Vivi Orunitia;
Psychological Patterns;
« Am I just like these faceless tools ? »


Sous la forme d'une liste, pour plus de concision, nous aborderons très brièvement la composition caractérielle de Vivi Orunitia.

Il s'agit d'un jeune garçon :
- Songeur
- Effacé
- Magnanime
- Modeste
- Enfantin
- Déterminé
- Loyal
- Endurci

Il a une affection particulière pour les cartes à jouer, les moulins, la nourriture en tout genre, ainsi que pour les voyages. C'est aussi un enfant très attachés à ses compagnons. D'un autre côté, il déteste tout ce qui touche de près ou de loin à la défunte Reine Brahne, le magicien de Terra, Kuja, la destruction, la mort, ainsi que les hauteurs.



Closed Story Book;
« How do you prove that you exist ? Maybe we don't exist . . . »


VIVI ORUNITIA
- Sorrow -
How do you prove that you exist ? Maybe we don’t exist. . ?

-


Et il est si aisé de se remémorer la main tenant la plume d’une poigne tremblotante, alors que le monde vacillait lentement vers sa terminaison, vers le néant. Il est si simple pour Vivi de revoir son univers basculer vers un intermédiaire insoupçonné. Ce jour là, alors que le soleil déclinait posément de par sa candeur chaleureuse, alors qu’il songeait une nouvelle fois, encre se posant tranquillement sur un bout de parchemin, à l’aventure ayant pris fin un an et demi plus tôt, il sentait l’imminence de son probable arrêt. Onze années. C’était un nombre nettement plus élevé que l’année habituelle se voyant accordée aux mages issus de la Brume. Ses propres créations, enfants issus de son centre, vagabondaient à l’extérieur joyeusement, se dénombrant au nombre simplet de cinq. Six. Il ne restait que ce maigre nombre pour décrire la quantité d’individus appartenant à sa race . . . Six, bientôt cinq, car il le sentait se profiler tout près, l’arrêt ultime, la mort ayant semée la crainte chez les Black Mages ayant accepté les fausses promesses de Kuja par le passé. Kuja, condamné à subir le même sort qu’eux, celui d’être une simple marionnette au temps limité.

Kuja. . .

Et tout cela est de la faute de cet homme aux attraits androgynes, présumé mort, mais demeurant un cauchemar hantant bon nombres des nuits de Vivi. Toutes ces horreurs n’auraient pas eu lieu s’il n’avait pas existé, si Brahne n’avait pas été aussi avare . . . Les siens n’auraient jamais vu le jour et n’auraient jamais tant souffert. Regrettait-il sa naissance, lui prototype originel, premier dessin d’une arme de destruction massive ? Il ne pouvait si résoudre, pourtant les jours passaient, s’accumulaient et il ne pouvait entièrement se débarrasser du sentiment de responsabilité qui l’ensevelissait.

Il revoyait les larmes de Dagger, alors qu’elle se trouvait pencher au-dessus de la masse mourante de sa mère adoptive, revoyait Cleyra s’envoler en poussière, mise à feu et à sang par les flammes de pantins aux yeux brillants, revoyait les siens, alors que ces derniers s’écrasaient au sol, tombant par-dessus bord d’un airship en turbulence. Il revoyait M.288, entendait son dernier soupir et percevait l’amenuisement de la luminescence de son regard. Dans ce village clandestin où plus aucun bruit ne transperçait, Vivi s’était senti atrocement seul . . . Pourquoi existait-il ? Existait-il réellement ?

Si douloureux. Rien que pour assouvir les plans farfelus d’un homme s’étant donner le droit de jouer au créateur, de s’approprier les âmes d’êtres qui n’auraient jamais du naître dans de telles circonstances. . . Tous s’étaient vus en proie à ces interrogations lancinantes se frayant un chemin, perçant leur détermination et leurs espoirs. Les Mages et les Genomes.

Et maintenant que Dagger se trouvait sur le trône d’Alexandria, maintenant que le calme et les alliances se voyaient doucement, tentativement, restaurées, maintenant que la machinerie de Dali avait été démantelée et acheminée ailleurs, Vivi ne pouvait se séparer du sentiment déchéant qui l’habitait. Ses enfants, encore très jeunes, ne pouvaient point être laissé à eux-mêmes, perdu au cœur d’un continent aride. Et les genomes avec qui ils cohabitaient dans le village douillet ne connaissaient pas encore suffisemment la vie et ses anicroches pour pouvoir s’occuper d’eux. Bien sûr ils connaissaient tous le chemin vers Madain Sari et les moogles ne rechigneraient pas à prendre leur charge en cas de besoin, mais, mais . . .

Même si les mots de Quan résonneraient toujours dans son esprit « Death is nothing be sad about Vivi. », le jeune mage ne voulait pas stopper, ne voulait pas s’effacer. Il avait encore tant de possibilités à vivre, tant de paysages à observer, tant de jours à passer auprès d’êtres chers et aimés . . . . Et la main consignait toutes ces pensées, confessait l’affection ressentie pour chacun d’entre eux et remerciait Zidane de lui avoir accordé toutes ces chances, toutes ces réponses . . .

It was always you . . .

. . . who held us togheter.


Le monde se voilait progressivement, laissant la table se perdre dans un univers flou, laissant les rires de ses gamins, les murmures des genomes, se répandre en échos indistincts tout autour. La peur lui nouait la gorge, rendant ses mouvements léthargiques . . . il se devait de terminer cette lettre, d’assigner toutes ses pensées et ses remerciements sur la feuille. L’espoir . . .

Mais il semblait que son destin ne s’accorde point à l’ampleur de ses vœux. Tout devînt encre, atmosphère lourde s’infiltrant dans la moelle artificielle de ses os. Était-ce cela, le sentiment contraignant qu’imposait la mort connue chez les mages de son espèce, l’arrêt, le stop.

Crier n’aurait servi à rien et . . . et aurait inutilement inquiété les jeunes qu’il s’était si assidument acharné à élever. Il leur avait tout expliqué du fléau qui les consumerait certainement un jour, cette mort hypothétique qui donnait à leur espérance de vie une saveur amère, froide. Cette mort qui l’empoignait avec douceur, semant une désorientation triste et morose dans ses circuits sanguins.

Une naissance sans enfance. Une existence rocambolesque entre interrogations et réponses, inachevée.

Une fin noire et dépourvue d’horizon.

C’est fini. C’est terminé. Un trait final d’encre poisseuse bariolait la terminaison du parchemin couvert de ses mots et ses pensées défilaient à la vitesse de la lumière qui s’éteignait trop vivement. Mikoto. Amarant. Quina. Mog. Blank. Marcus. Ruby. Cinna. Baku. Cid. Dame Beatrix. Monsieur Steiner. Freya. Dagger. Zidane. Ses fils . . .

Eiko . . .

Monsieur 288 et tous les autres . . .

Il voudrait tant que . . .

[ . . . ]

Un bourdonnement à la fois sonore et muet retentissait tel un écho disgracieux tout autour, alors que les ténèbres et leur prestance se défilaient pour laisser place à un éclairage diffus mais débordant. Paupières sombres et opaques s’élevèrent, laissant un regard doré et luminescent parcourir une étendue aux détails fascinant. La première chose qu’il reconnu, couleur qui laissait son cœur en proie à un douloureux sentiment de nostalgie, qui lui rappelait toutes ces nuits passées à contempler la signification floue de ce que Zidane s’était souvent amusé à surnommer des ‘problèmes de fille’, s’avéra être la tignasse améthyste de la petite Eiko. Sa chevelure avait pris des longueurs depuis l’époque où ils pourchassaient Kuja, mais la teinte était restée la même. Chaleureuse et familière. Il rampa jusqu’au dessus de la représentation chromatique, traçant de ses doigts ganté les traits de la jeune fille avec une perplexité grandissante.

Où se trouvait-il exactement ? Son chapeau, pointe tombante frôlant la mosaïque de son tissu usée se trouvait non loin du jeune mage et la vision du vêtement qu’il ne quittait jamais l’incita à quitter sa position présente. Il poussa le sol de ses paumes couvertes de sorte à se relever, ses jambes tremblotantes supportant de nouveau son poids avec une certaine appréhension. Son regard arpentait le dessin décorant le vitrail sur lequel il se tenait, alors qu’il esquissait quelques enjambées incertaines en direction de son couvre-tête. L’œuvre d’art représentait la totalité du groupe principal, les huit individus muent par une motivation désespérée, ayant pourchassé Kuja sur chacun des continents de Gaïa, passant même sur la planète mourante qu’était Terra. Vivi revoyait Bran-Bal, village paisible, nid de l’apocalypse. Au-dessus des représentations des huit héros, ou du moins c’était le titre qu’on leur attribuait dans les pièces de théâtre, trônait Kuja dans toute sa splendeur déchu et androgyne, ainsi que Necron, berceau du mal.

Une main incertaine vînt agripper le chapeau, dévoilant l’expression espiègle et pleine de confidence qu’arborait généralement Zidane. Vivi sentit son cœur se serrer une nouvelle fois, fixant les yeux parfaitement fignolés de l’ancien membre de Tantalus. Cela faisait si longtemps que le destin et ses rouages étranges l’avaient fait embarquer sur l’airship de Lindblum lors de la représentation annuelle de ‘I want to be your Canary’ . . .

La forêt démoniaque. La caverne glacée. Vivi étouffa un sanglot . . .

Puis un écho chargé de paroles graves et sereines lui fit relever vivement la tête, phalanges se pressant avec force contre le tissu du chapeau, tête dénudée tentant d’observer partout à la fois. D’où provenait donc cette voix qui semblait émaner de par-delà les limites d’un sanctuaire. Elle lui rappelait la voix qu’avait usée le gardien de l’arbre Iifa en plus paisible, en moins inquiétant et dévastant.

Do not mourn your lost past, little one. A new beginning awaits you at the borders of a new world. . .

Il trottina posément, refoulant la nausée découlant de la peur qui rampait le long de sa trachée, démarche mal assurée se voyant renforcée par les paroles sorties d’un néant effrayant uniquement illuminé par les faisceaux éthérés émanant des visages dessiner sur le vitrail.

Do not be afraid.

Lanternes féériques, prunelles uniques, valsèrent de nouveau sur la mosaïque tentant, avec un calme tremblotant, incertain, d’intelliger le sens des paroles qu’elles se voyaient accordé. L’air décidé de Monsieur Steiner, certitude gravée dans ce visage caricaturé, le rassura un brin. L’armure pleine de tâches de rouille, la contenance explosive, mais noble.

Que ferait-il dans une telle situation ? Que ferait Zidane, maintenant maître d’un Royaume ? Que ferait Dagger, Reine même dans l’adversité ? Que ferait Freya, guerrière souffrant d’être oubliée ?

Que feraient-ils tous à sa place ?

. . . What sould I do ?

Do not fear, do not doubt, advance forward.

Évidement, ils iraient de l’avant tels les héros qu’ils avaient tous prouvé être.
Malgré cela Vivi n’avait jamais cru être à la hauteur de l’héroïsme qu’on leur attribuait. Il avait simplement voulu comprendre, voulu saisir de toutes ses forces. La tenir, la gardé, toujours et à jamais ; cette vérité qui expliquerait et donnerait un sens à son existence, qui lui permettrait de trouver cet endroit qui n’attendait que lui. The place where he belonged.

Après toutes les souffrances, tous ces indéniables calvaires. . .

Avait-il réussi ? Réussirait-il ?

[ . . . ]

Contre toute attente ou espoir, des couleurs picorèrent de nouveau son champ de vision. Rendues diffuses par les rayons de soleil qui reluisaient au travers des feuillages de dizaines d’arbres, elles s’imposaient tout de même à lui avec une légèreté enivrante. L’air frôlait sa peau ensevelie sous la brume d’ombre qui caractérisait les siens et l’herbe, ainsi que des cailloux et de la terre, se faisaient sentir sous l’épaisseur de ses vêtements.

Vivant. Il était vivant. Dans un endroit inconnu, mais bien vivant. L’air entrait à l’intérieur de ses poumons, laissait le sang circuler au travers de ses organes. Et étrangement, malgré la désorientation, malgré le décor inconnu qui s’étendait tout autour de lui, Vivi ne put s’empêcher de sourire. Expression couverte par la brume, par le noir, mais tout de même palpable lorsqu’on s’adonnait a remarquer la légèreté qui s’échappait, atmosphère agréable, du petit corps au chapeau pointu. He hadn’t stopped, he had survived.

Cela signifiait peut-être que les autres mages ayant dû être enterré dans le cimetière du village, que tous les autres s’étaient retrouvés, comme lui, ici, ailleurs, vivant. Loin d’être uniquement des armes de destruction massive ayant vu le jour pour assouvir les desseins effroyables d’un genome qui, comme eux, redoutait la gangrène qui tentait de le tuer, qui limitait son temps.
Kuja, au final, aurait presque pu inciter à la pitié s’il n’avait pas été aussi cruel, aussi grotesque. S’il n’avait pas répandu tant de douleur et de corruption.

Vivi adopta une position assise, tentant d’apprivoiser le nouvel environnement qui s’offrait à lui, ne sachant toujours pas où il se trouvait. Certainement pas sur Gaïa, car ayant visité chacun des continents de la belle planète, il n’aurait pu que reconnaitre les lieux. Non, il se trouvait ailleurs, bien plus loin. Terra ? Ou . . .

Ailleurs.

Et la simple notion lui fit tourner la tête entre bonheur et amertume. La voix ne lui avait-elle pas recommandé de ne point s’étendre sur la perte de la vie qu’il avait mené sur Gaïa ? Mais comment pouvait-il négliger de penser à tout ce qui c’était produit là-bas, aux liens qu’il avait créé dans l’adversité, aux mimiques réconfortantes de ses alliés ? Comment pouvait-il oublié ses enfants, probablement maternés par les Moogles de la jolie princesse de Lindblum à l’heure qu’il était . . . Comment ?

La réponse, comme tant d’autres, lui échappait complètement et ce ne fut qu’au bout de longues minutes passées à baigner dans cet état vicieux de confusion qu’il se décida à se lever.

Pour avancer. Tout droit. Vers l’inconnu, vers une forme quelconque de renouveau.

Il n’avait pas vraiment le choix . . .

[ . . . ]

L’adolescent qui le dénicha, démarche hautaine bordant la vulgarité, mimiques brusques, royales et suffisante, lui rappela instantanément Puck. Le prince de Burmercia, le gamin qui lui avait donné la possibilité de contempler la pièce de théâtre présentée sur l’airship de Lindblum, cette créature aux traits de rongeur qui l’avait nommé esclave. Première amitié dans un monde où son grand-père l’avait abandonné pour aller rejoindre les limbes de la mort. Ce ne fut pas le physique du garçon qui lui rappela Puck, corps fin, un brin sinueux rehaussé par une moue presqu’hostile et une crinière visiblement blonde enfouie sous une tuque sombre. Non, ce fut l’autorité quasi-princière qui explosa hors de l’individu, dominant sa voix et ses manières sommant Vivi d’expliquer une situation qui le dépassait.

Les mots s’empilèrent les un sur les autres, tango déplorable incorporant mensonges et vérités, jusqu’à ce que Vivi, entre ingéniosité et ingénuité, se décide à tout mettre sur le dos d’une probable amnésie. Et malgré son extérieur peu cléments, l’adolescent le cru, piteuse histoire de souvenirs perdus, le pris sous son aile au travers d’un dédalle de brusqueries. Vivi se retrouva au sein d’un groupe de trois jeunes gens, Fuu, Rai et Seifer lui-même, nommé, contre son gré, membre de leur escouade sécuritaire. Une nouvelle existence se dessina pour le jeune mage, bien différente de son ancienne vie, mais lui permettant de demeurer vivant plus longtemps.

Toujours, il ne se passait pas une nuit sans qu’il rêve de serrer ses fils contre lui, sans que les deux lunes de Gaïa ne lui manquent. Allait-il stopper, s’arrêter et mourir loin de tous ceux qui lui étaient chers ?

Enfin, il ne pouvait cesser d’avancer.

He could be sad, he could mourn, but death was only part of the endless cycle of life. They all had learned it the hard way.





I leave you this letter.


Dernière édition par Vivi Orunitia le Sam 25 Aoû 2012, 1:52 pm, édité 8 fois
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